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segunda-feira, 26 de agosto de 2013

Une belle et parfaite traduction de la chanson «  Idurar= Les montagnes » de Ferḥat Imaziɣen Imula (Ferḥat Mehenni).

Les montagnes (Idurar)

Les montagnes sont vraiment belles
Par ma tête elles sont belles
Belles comme cette famine
Cette famine qui les embellit
Pousse bien sur nos rochers
Ces rochers si bien petits
Nos anciens l’ont tous chantée
Mais la vérité demeure cachée
La beauté est dans les pierres
Et aux montagnards la misère

Les montagnards de la misère
La misère qui les rend si fiers
Elle les tient de son amour
Elle les tient de son amour
Son amour fit leur bonté
Qui les mit en pauvreté
Vivant bien au jour le jour
On les appellera à tuer
Les efforts des opprimés
Les mains toutes délaissées
Resteront sans nul passé

D’où vient tout cela ?
Cela vient de l’oppression
De l’oppression du capitalisme
Ce capitalisme des plaines
Qui a tué le travail des montagnes
Quel est le montagnard aujourd’hui
Que sa terre fait vivre ?
Aujourd’hui :
Sa chèvre est un sachet de lait
Son bois est une bouteille de gaz
Son jardin est un souk
Il suffit d’avoir l’argent
Mais où est-il ?

L’argent ramassé sans peine
Dans les villes au-delà des plaines
Et les plaines sur les montagnes
C’est le travail de nos mains
Au profit de ces inhumains
Qui nous inventent des bagnes
Ils ont eu des terres ailleurs
De la Russie à l’Equateur


O ! Mains des masses ouvrières
Toutes unies contre la misère
La misère qui nous écœure
La lutte que nous menons
Est une lutte de chaque instant
Contre tous nos oppresseurs
Nous avons droit au rêve
Et notre cri tonne et s’élève
Nous avons droit au soleil
C’est Dieu qui fit cette merveille

Traduite par H.U l'auteur du Blog (Tamurt TAQVAYLIT)

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